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Investissement à impact social 

Aux nombres des procédés par lesquels l’entreprise se renouvelle positivement, nous avons les principes d’aptitude à acquérir de nouveaux moyens de production ; de capacité à améliorer son rendement ; de possibilité à placer des capitaux dans une activité économique. Ces principes sont des opérations fondamentales à toute économie de marché et par conséquent, nécessaires à la croissance de toute entreprise.

Dans ce sens, la démocratisation des possibilités offertes par l’investissement, qui puise ses sources historiques autour des années 1600 par l’établissement des premières sociétés par actions ; notamment la compagnie néerlandaise des indes orientales (Norton Reamer et Jesse Downing, Investment, a story) …cette démocratisation disais-je, met en évidence la question de l’impact environnemental des investissements.

Une fois, le concept d’investissement à impact explicité, nous présenterons des solutions objectives, après avoir exposé les conséquences actuelles des investissements sur l’environnement. L’investissement est une dépense immédiate en termes de capitaux qui ambitionne de produire un effet positif, quantifiable à long terme. Autrement, l’investissement permet d’accroître le stock de capital et donc de générer la hausse de la productivité. L’entreprise évolue dans un environnement qui, en conséquence doit être impacté positivement. Autrement, un investissement sera véritablement bénéfique seulement en conciliant la dualité entreprise et environnement. Dans ce sens, la transition vers l’investissement à impact est soutenable. Ce type d’investissement, suggère de mettre la finance au service d’une société meilleure (Lionel Melka).

En clair, l’investissement à impact est un investissement ayant un impact social et environnemental mesurable, tout en assurant un rendement financier (Etats-Unis, 2007). Dans la même logique, on pourrait apprécier les répercussions des investissements de l’entreprise sur l’environnement en termes de biens produits ; de services ; de qualité de la logistique.

Cependant, la réalité actuelle opère une rupture avec ces principes. En effet, la pression de la biodiversité s’observe en termes de pollutions, de changement climatique, de surexploitation des ressources en mer comme sur la terre. Aussi, convient-il de rappeler que le seuil de 1,5°c fixé comme limite lors de l’accord de Paris sur le climat en termes de réchauffement pourrait être facilement atteint au moins au cours d’une année d’ici 2025 si rien n’est fait (Mehdi Ben mackhlouf, Publication 30 août 2021).

En outre, il urge, face à cette pression d’apporter des réponses systémiques, cohérentes, claires et précises en termes de régulation d’une part par l’engagement des politiques. La maîtrise de l’empreinte carbone par le financement d’une économie verte d’autre part relève de la responsabilité des entreprises.

Dans la même dynamique, il serait souhaitable de construire un coût d’investissement prenant en compte les implications environnementales à priori ; au lieu de faire appel au sens de la responsabilité des investisseurs dans une logique correctrice a postériori ; tout en alignant les intérêts. Définir les indices d’empreinte carbone, d’emplois créés, d’accès à un service par la population n’est un remède universel pour mesurer l’impact social ou environnemental des investissements. Le réchauffement climatique impose en effet, de nombreux défis civilisationnels, techniques, scientifiques comme socio-économiques. A cela se conjugue l’érosion massive et irréversible de la biodiversité.

Dans ce contexte, les questions qui sont pertinentes pour l’entreprise, sont comment réduire les émissions de carbone de moitié? comment produire différemment pour consommer autrement ?

Chefick O. OLAFA

Expert Comptable Mémorialiste 

Associé Gérant Cabinet OCA

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